Gary Hoffman & Philippe Bianconi

Les maîtres de l’élégance au clavier et à l’archet – Samedi 31 Octobre 2020 à 18h00

Claude DEBUSSY  // Sonate pour violoncelle et piano

Gaspar CASSADÓ // Suite pour violoncelle seul

Claude DEBUSSY // Douze Études pour le piano

Gaspar CASSADÓ // Requiebros pour violoncelle et piano

Gary Hoffman & Philippe Bianconi
©William Beaucardet

La plénitude de la sonorité, une technique parfaite, une sensibilité artistique exceptionnelle caractérisent le style de Gary Hoffman.

Gary Hoffman fait ses débuts au Wigmore Hall de Londres dès l’âge de 15 ans. C’est ensuite New York qui l’accueille. A 22 ans il devient le plus jeune professeur de la célèbre école de musique de l’Université d’Indiana. Premier Grand Prix Rostropovitch à Paris, en 1986, il commence alors une carrière internationale et se produit avec les plus grandes formations, dans de célèbres salles en récital et est fréquemment invité dans de prestigieux festivals.

S’il affectionne le grand répertoire classique pour violoncelle, Gary Hoffman n’en dédaigne pas pour autant la musique contemporaine, dont il est un porte-parole engagé. Ainsi, des compositeurs tels que Graciane Finzi, Renaud Gagneux, Joël Hoffman, Laurent Petitgirard, Dominique Lemaître, pour n’en citer que quelques uns, lui ont dédié leurs concertos.

Invité régulier de la Lincoln Center Chamber Music Society à New York, il est un chambriste remarquable et très demandé.

Gary Hoffman a enregistré pour BMG (RCA), Sony, EMI, Le Chant du Monde.

Installé depuis 1990 à Paris, Gary Hoffman joue sur un Nicola Amati de 1662 ayant appartenu à Leonard Rose.

Depuis son succès au Concours Van Cliburn dans les années quatre-vingt, Philippe Bianconi mène une carrière internationale et poursuit son itinéraire musical, creusant patiemment son sillon loin de tout tapage médiatique.

Il a été salué pour son jeu « allant toujours au cœur de la musique et emplissant l’espace de vie et de poésie » (Washington Post) ; « son lyrisme et sa hauteur de vue….un jeu puissant, qui fait chanter le piano jusque dans la force et la virtuosité…une sonorité haute en couleur » (Le Figaro); « une musicalité et une maîtrise technique extraordinaires qui confèrent à la musique une fraîcheur, une immédiateté et une force de conviction rarement rencontrées » – (The Times – London)

Formé au Conservatoire de Nice, sa ville natale, par Simone Delbert-Février, Philippe Bianconi est le seul pianiste français d’envergure à s’être lancé dans les concours internationaux sans être passé par le Conservatoire de Paris. Ses prix au Concours International des Jeunesses Musicales à Belgrade, au Concours International Robert Casadesus à Cleveland et surtout au Concours Van Cliburn lui ouvrent les portes d’une brillante carrière américaine. Il se produit au Carnegie Hall de New York en 1987, puis joue avec de grands orchestres d’Amérique du Nord : Cleveland, Chicago, Los Angeles, Pittsburgh, Montréal. Sa carrière prend alors un essor international, et de Berlin à Sydney, de Pékin à Londres, de Paris à San Francisco on loue la poésie de son jeu et la beauté de sa sonorité.

Passionné de musique de chambre, il joue avec des partenaires prestigieux. Amoureux de la voix, il a gravé les trois grands cycles de Lieder de Schubert, La Belle Meunière, Le Voyage d’Hiver, Le Chant du Cygne avec le baryton Hermann Prey.

La publication de son disque des Préludes de Debussy chez La Dolce Volta a constitué l’un des événements discographiques de l’année 2012 avec une pluie de récompenses internationales et une nomination aux Victoires de la Musique dans la catégorie « Enregistrement de l’année ».

Gary Hoffman & Philippe Bianconi
©William Beaucardet